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Le bilan de l'ère BlanquerChers amis,
Le soir de sa réélection, Emmanuel Macron a déclaré : « Cette ère nouvelle ne sera pas la continuité du quinquennat qui s’achève, mais l’invention collective d’une méthode refondée ».
Quel est le bilan de l’ère ancienne, avec Jean-Michel Blanquer à la tête du ministère de l’Education nationale et que peut-on attendre de l’ère nouvelle avec Pap Ndiaye ? Lire la suite... |
Questions crucialesRéponse à une tribune de Paul Devin
« Ce travail est essentiel pour permettre aux enfants de s’approprier l’écrit, d’en faire un objet usuel de leur vie quotidienne, un outil essentiel de compréhension, de résolution des problèmes et de découverte du monde. C’est-à-dire l’outil de leur émancipation intellectuelle. Et si l’école ne permet pas cela aux enfants des quartiers populaires, dès l’école maternelle et tout au long de sa scolarité, qui le fera ?
Quant à expliquer que le travail syllabique est plus facilement accessible aux enfants des classes populaires que le travail sur la culture de l’écrit, qui le justifiera à moins d’énoncer quelques préjugés qui finissent par considérer que l’essentiel pour les enfants des milieux populaires est de leur assurer l’accès aux fondamentaux…
La seule attitude responsable aujourd’hui est de repartir sur le consensus d’un apprentissage simultané du code et de la compréhension et de se donner les moyens de former les enseignants à la hauteur de la complexité de ce travail. Ce n’est manifestement pas le choix du ministère mais il ne pourra pas nous faire croire qu’en procédant ainsi, il fait le choix de la justice sociale. »
Je laisse la dernière réponse à Quintilien qui écrivait, il y a 2000 ans, "Quant aux syllabes, il faut les apprendre toutes, sans différer les plus difficiles".
Philippe Gorre Tweet |