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Le bilan de l'ère BlanquerChers amis,
Le soir de sa réélection, Emmanuel Macron a déclaré : « Cette ère nouvelle ne sera pas la continuité du quinquennat qui s’achève, mais l’invention collective d’une méthode refondée ».
Quel est le bilan de l’ère ancienne, avec Jean-Michel Blanquer à la tête du ministère de l’Education nationale et que peut-on attendre de l’ère nouvelle avec Pap Ndiaye ? Lire la suite... |
Questions crucialesLes évaluations au CP
Le ministère a affirmé, dans un communiqué de presse du 26 avril, qu’entre les évaluations faites en CP au début de l’année scolaire et celles de janvier « le nombre d’élèves en difficulté sur la connaissance des lettres était passé de 23% à 3% », affirmation reprise dans une lettre aux professeurs des écoles de Jean-Michel Blanquer datée du 7 mai.
Dans un article daté du 10 mai Roland Goigoux confirmait « ces chiffres sont exacts », mais ajoutait « cet argument est mensonger ». La suite de l’article montre, comme son titre le suggère, qu’il faut lire trompeur pour mensonger.
Le 23 mai, L’Obs annonçait avoir enquêté sur « les statistiques mises en avant par le ministre » et y avoir trouvé « un manque patent de sincérité ». Il était affirmé que la réduction de la proportion d’élèves en difficulté sur la connaissance des lettres, citée dans le communiqué du 26 avril n’était pas de 23% à 3%, mais de 23% à 17%. En revanche, la comparaison de la lettre aux professeurs y était déclarée correcte, mais « dépourvue de sens ».
Un retour aux sources, c’est-à-dire, aux notes d’information 19.13 et 19.15 du ministère, donne les résultats suivants
Il faut donc lire que le nombre des élèves rencontrant des difficultés (n’ayant pas répondu à plus de 5 questions sur 10) ou ayant des acquis fragiles (n’ayant pas répondu à plus de 7 questions sur 10) est passé de 23% à 17%, alors que celui des seuls élèves rencontrant des difficultés est passé de 6,8% à 3,3%.
Que faut-il penser de ces chiffres ? C’est une autre question.
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