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Vous êtes ici : Accueil :: Questions cruciales :: La méthode globale a-t-elle disparu ?

CHARLEMAGNE

  Le bilan de l'ère Blanquer

AP

Chers amis,

 

Le soir de sa réélection, Emmanuel Macron a déclaré : « Cette ère nouvelle ne sera pas la continuité du quinquennat qui s’achève, mais l’invention collective d’une méthode refondée ».

 

Quel est le bilan de l’ère ancienne, avec Jean-Michel Blanquer à la tête du ministère de l’Education nationale et que peut-on attendre de l’ère nouvelle avec Pap Ndiaye ?

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Questions cruciales

La méthode globale a-t-elle disparu ?

Détails
Créé le mercredi 1 juin 2022 08:24

 

La méthode globale consiste à considérer que le mot écrit est l’image du mot prononcé, autrement dit à faire de notre écriture alphabétique une écriture logographique. Le Sumérien, la plus ancienne écriture connue, était une écriture logographique, comme l’est encore le chinois traditionnel qui exige de nombreuses années d’étude et auquel est substitué pour l’usage courant un chinois simplifié.

S’agissant de notre écriture alphabétique, ceux qui affirment que la méthode globale n’est plus utilisée et ne l’a jamais été beaucoup ont tort s’ils veulent dire que des personnes ont appris à lire avec la méthode globale exclusivement, n’ayant jamais pu en donner un seul exemple.

 

Ils ont également tort s’ils prétendent qu’il n’y a pas de pratique globale, aujourd’hui comme hier, dans la grande majorité des méthodes employées.

C’est le cas dans l’étude du GRDS où la démarche globale figure dans 96,6% des cas (catégories 1,2 et 3) et pour l’étude Fijalkow où elle figure dans 97 % des cas des catégories Méthodes mixtes (56,2%), centrées sur le sens ( 30,5%) et analytique (9,3%), soit 97%, soit, dans les deux cas de tout ce qui n’est pas syllabique.

Si le recours à la démarche analytique partant des mots a un intérêt pour montrer et expliquer le principe de l’écriture, elle ne peut pas se substituer à l’apprentissage du code par la méthode syllabique.

 

Philippe Gorre

 

(1)  https://www.democratisation-scolaire.fr/spip.php?article341

(2)  L’enseignement de la lecture-écriture au cours préparatoire. L’Harmattan, 2003


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Les Brèves

Citations sur la lecture

Marcel Aymé « Brûlebois »
« Et puis, tu as trop de livres. A ta place, je fourrerais tout au grenier, sans compter que tu auras là de quoi te torcher le cul jusqu’à un âge avancé. Moi je ne lis presque rien. Toute ma bibliothèque tient sur un rayon à côté d’une bouteille de fine : Molière et Alexandre Dumas. C’est bon teint, depuis quarante an que je les lis, je n’en suis pas encore fatigué. »
 
Barbey d’Aurevilly. Ce qui ne meurt pas
« Il passait ses journées sans livres, dans une solitude et une oisiveté vraiment effrayantes, et madame de Scudemor avait eu raison de lui dire, sous le massif du jardin : "savez-vous, Allan, que je suis inquiète de vous ? »
 
Récits d’une tante (Mémoires de la comtesse de Boigne)
« J'avais appris à lire avec une si grande facilité qu'à trois ans je lisais et débitais pour mon plaisir et même, dit-on, pour celui des autres, les tragédies de Racine. »
 
Brantôme. Vie des hommes illustres français : Le maréchal Armand de Biron 
« Nourri page de la grande reyne de Navarre Marguerite de Valois [.] Il avait fort aymé la lecture, et la continua fort bien dès son âge. Il avait été de s’enquérir et savoir tout, si bien qu’ordinairement il portait dans sa poche des tablettes, et tout ce qu’il voyait et oyait de bien, aussitôt il le mettait et escrivait sur les dites tablettes ; si bien que cela courrait à la Cour en forme de proverbe, quand quelqu’un disait quelque chose, on lui disait, tu as trouvé cela ou appris sur les tablettes de Biron. »
 
Charlotte Brontë. Jane Eyre ou Les mémoires d’une institutrice (1847). 
« C’était l’âge d’or de la littérature moderne. Hélas ! Les lecteurs de nos jours sont moins heureux. Mais, courage ! Je ne veux ni accuser ni désespérer je sais que la poésie n’est pas morte ni le génie perdu. La richesse n’a pas le pouvoir de les enchaîner ou de les tuer ; un jour tous deux prouveront qu’ils existent, qu’ils sont libres et forts. Anges puissants réfugiés dans le ciel, ils sourient quand les âmes sordides se réjouissent de leur mort et quand les âmes faibles pleurent leur destruction. La poésie détruite, le génie banni ! Non, m médiocrité, non, que l’envie ne vous suggère pas cette pensée. Non seulement ils vivent, mais ils règnent et rachètent ; et, sans leur influence divine qui s’étend partout, vous seriez dans l’enfer de propre pauvreté. »
 
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