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Le bilan de l'ère BlanquerChers amis,
Le soir de sa réélection, Emmanuel Macron a déclaré : « Cette ère nouvelle ne sera pas la continuité du quinquennat qui s’achève, mais l’invention collective d’une méthode refondée ».
Quel est le bilan de l’ère ancienne, avec Jean-Michel Blanquer à la tête du ministère de l’Education nationale et que peut-on attendre de l’ère nouvelle avec Pap Ndiaye ? Lire la suite... |
Questions crucialesLettre n°145 : en guise de conclusion
Une Lettre ouverte intitulée De la pluralité des cadres théoriques et des méthodes de recherche en éducation pour penser scientifiquement les faits éducatifs*, signée par 9 associations de chercheurs en didactiques des disciplines et en sciences de l’éducation et 4 revues scientifiques, publiée le 10 novembre, s’insurge contre la publication des Recommandations pédagogiques pour accompagner le confinement et sa sortie signée par le Conseil scientifique de l’éducation et affirme que « la question des preuves d'efficacité des pratiques nécessite un débat à la fois scientifique et citoyen ».
Le 29 novembre, Mediapart annonce, sous le titre Blanquer teste un manuel de lecture officiel: vers une caporalisation des enseignants ?** « L’Education nationale expérimente dans dix départements son propre manuel de lecture. Des chercheurs et éditeurs craignent une atteinte à la liberté pédagogique et s’alarment de l’interventionnisme de Jean-Michel Blanquer. »
L’article indique que « traditionnellement, la liberté pédagogique encadre la liberté d’édition. En France, jamais il n’y a eu d’édition d’État dans le sens d’un manuel publié et prescrit par les autorités, même du temps de Jules Ferry ou de Pétain ».
Cette liberté pédagogique ne doit pas être, comme elle l’est depuis des décennies, celle des seuls chercheurs en didactiques des disciplines et en sciences de l’éducation qui ont imposé dans l’apprentissage de la lecture, à travers la formation des maîtres et les contrôles de l’inspection des pratiques absurdes.
Ces pratiques semblent inspirées de l’exemple de ceux qui, plutôt que de s’appuyer sur la connaissance des déclinaisons et des conjugaisons, essayent de traduire le latin en s’appuyant sur des ressemblances de mots et sur le contexte du récit. C’est une idée ingénieuse, mais qui a le défaut d’échouer le plus souvent, car pour une bonne solution, il y en a plusieurs de mauvaises.
** http://demain-lecole.over-blog.com/2020/11/blanquer-teste-un-manuel-de-lecture-officiel-vers-une-caporalisation-des-enseignants.html Tweet |