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CHARLEMAGNE

  Le bilan de l'ère Blanquer

AP

Chers amis,

 

Le soir de sa réélection, Emmanuel Macron a déclaré : « Cette ère nouvelle ne sera pas la continuité du quinquennat qui s’achève, mais l’invention collective d’une méthode refondée ».

 

Quel est le bilan de l’ère ancienne, avec Jean-Michel Blanquer à la tête du ministère de l’Education nationale et que peut-on attendre de l’ère nouvelle avec Pap Ndiaye ?

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Questions cruciales

Lecture : la guerre des méthodes est-elle terminée aux antipodes ?

Détails
Créé le dimanche 2 mai 2021 18:57

C’est en tout ce qu’affirme Sarah Mitchell, ministre for Education and early Childhood Learning des Nouvelles Galles du Sud, en Australie, dans un article intitulé The reading wars are over and phonics has won.

 

Elle attribue à juste titre cette victoire des phonics, c’est-à-dire de la méthode syllabique (du b.a.-ba !) à ses résultats meilleurs dans la très grande majorité des cas à ceux des autres méthodes et sur la pénalisation des élèves, en particulier ceux qui souffrent de handicaps, si elle n’est pas correctement enseignée.

 

La victoire est-elle pour autant assurée ?

 

Sarah Mitchell n’en est pas sûre, car elle déplore que « des parties de la communauté éducative soient tellement aveuglées par l’idéologie qu’elle ne peuvent se résoudre à accepter les preuves en faveur de la phonétique ». Elle sait aussi que si « la plupart des professeurs d’école primaire reconnaissent l’importance de la phonétique, trop d’entre eux disent qu’ils n’ont pas reçu une formation adéquate pour l’enseigner correctement. »

 

Elle reproche aux University education faculties (en français Institut national Supérieur du professorat et de l’Education) « de s’impliquer dans des débats sur des pédagogies de lecture discréditées, alors qu’elles devraient se concentrer sur la fourniture aux enseignants des outils qui, selon les données probantes, feront la plus grande différence en classe ». Elle pense qu’il faut faire le ménage dans ces facultés, en écartant les universitaires qui rejettent les meilleures pratiques fondées sur des preuves.

 

En conclusion, elle indique que des évaluations des compétences en décodage ont été réalisées dans 521 écoles et que 98% des maîtres ont déclaré qu’ils tiendraient compte de leurs résultats dans leurs pratiques. Enfin ces enseignants bénéficieront d’une formation et d’un soutien.

 

C’est pour n’avoir pu ou voulu prendre des mesures de cette nature que Gilles de Robien n’a pas réussi à atteindre en 2006 l’objectif qui est aujourd’hui celui de Sarah Mitchell*.

 

 

Philippe Gorre

 

 

*.La réforme de 2006 :

http://www.enseignementliberte.org/index.php/publications-et-documents/dossier-apprentissage-de-la-lecture/les-articles/819-enseignement

The reading wars are over and phonics has won

https://www.smh.com.au/national/nsw/the-reading-wars-are-over-and-phonics-has-won-20201127-p56ioj.html

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Les Brèves

Citations sur la lecture

Marcel Aymé « Brûlebois »
« Et puis, tu as trop de livres. A ta place, je fourrerais tout au grenier, sans compter que tu auras là de quoi te torcher le cul jusqu’à un âge avancé. Moi je ne lis presque rien. Toute ma bibliothèque tient sur un rayon à côté d’une bouteille de fine : Molière et Alexandre Dumas. C’est bon teint, depuis quarante an que je les lis, je n’en suis pas encore fatigué. »
 
Barbey d’Aurevilly. Ce qui ne meurt pas
« Il passait ses journées sans livres, dans une solitude et une oisiveté vraiment effrayantes, et madame de Scudemor avait eu raison de lui dire, sous le massif du jardin : "savez-vous, Allan, que je suis inquiète de vous ? »
 
Récits d’une tante (Mémoires de la comtesse de Boigne)
« J'avais appris à lire avec une si grande facilité qu'à trois ans je lisais et débitais pour mon plaisir et même, dit-on, pour celui des autres, les tragédies de Racine. »
 
Brantôme. Vie des hommes illustres français : Le maréchal Armand de Biron 
« Nourri page de la grande reyne de Navarre Marguerite de Valois [.] Il avait fort aymé la lecture, et la continua fort bien dès son âge. Il avait été de s’enquérir et savoir tout, si bien qu’ordinairement il portait dans sa poche des tablettes, et tout ce qu’il voyait et oyait de bien, aussitôt il le mettait et escrivait sur les dites tablettes ; si bien que cela courrait à la Cour en forme de proverbe, quand quelqu’un disait quelque chose, on lui disait, tu as trouvé cela ou appris sur les tablettes de Biron. »
 
Charlotte Brontë. Jane Eyre ou Les mémoires d’une institutrice (1847). 
« C’était l’âge d’or de la littérature moderne. Hélas ! Les lecteurs de nos jours sont moins heureux. Mais, courage ! Je ne veux ni accuser ni désespérer je sais que la poésie n’est pas morte ni le génie perdu. La richesse n’a pas le pouvoir de les enchaîner ou de les tuer ; un jour tous deux prouveront qu’ils existent, qu’ils sont libres et forts. Anges puissants réfugiés dans le ciel, ils sourient quand les âmes sordides se réjouissent de leur mort et quand les âmes faibles pleurent leur destruction. La poésie détruite, le génie banni ! Non, m médiocrité, non, que l’envie ne vous suggère pas cette pensée. Non seulement ils vivent, mais ils règnent et rachètent ; et, sans leur influence divine qui s’étend partout, vous seriez dans l’enfer de propre pauvreté. »
 
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