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Le bilan de l'ère BlanquerChers amis,
Le soir de sa réélection, Emmanuel Macron a déclaré : « Cette ère nouvelle ne sera pas la continuité du quinquennat qui s’achève, mais l’invention collective d’une méthode refondée ».
Quel est le bilan de l’ère ancienne, avec Jean-Michel Blanquer à la tête du ministère de l’Education nationale et que peut-on attendre de l’ère nouvelle avec Pap Ndiaye ? Lire la suite... |
Questions crucialesL’enseignement catholique et la réforme du collège
Les instances officielles de l’enseignement catholique avaient apporté, en mai 2015, leur soutien à la réforme du collège initiée par Mme Vallaud-Belkacem.
Dans un numéro spécial de la Lettre du Secrétariat général de l’enseignement catholique, Pascal Balmand, son Secrétaire général, écrivait que « le projet de réforme ne supprime pas l’enseignement du grec et du latin, ni ne réduit globalement la part des langues vivantes ». Il voyait dans la réforme « une volonté de changement qui rejoint les évolutions souhaitées par l’Enseignement catholique ».
Dans le même numéro, il affirmait que le Conseil Supérieur des Programmes, présidé alors par Michel Lussault, était « un organisme totalement indépendant ». L’Apel nationale, qui rassemble les associations de parents d’élèves de chaque établissement, lui avait emboîté le pas. L’Apel s’était d’ailleurs bien gardée de consulter les parents, pourtant « premiers et principaux éducateurs de leurs enfants », selon les statuts de l’enseignement catholique.
La publication par le Sgec, en septembre 2017, d’un « Bilan d’étape de la réforme du collège » devrait inquiéter ceux qui n’avaient voulu voir dans les déclarations que nous venons de rappeler qu’une sorte de complaisance obligée de l’enseignement sous contrat envers un ministère qui dispose de tous les moyens pour l’étouffer.
L’enquête qui a permis d’établir ce bilan sur une réforme, « qui bouscule mais interpelle », selon la formule de ses auteurs, se garde bien de demander à ses destinataires si cette réforme les satisfait ou s’ils préfèrent que soit poursuivi le détricotage entamé par Jean-Michel Blanquer.
La multiplicité des questions, leur formulation, semblent au contraire avoir pour but de faire accroire que les établissements, et à travers eux les parents, approuvent les choix du Sgec. L’analyse du bilan d’étape que l’on trouvera page suivante montre au contraire que parmi le faible nombre d’établissements ayant répondu, une majorité juge que la réforme n’a pas apporté les progrès mis en avant.
Pour autant, le Sgec « fort de la richesse d’initiatives dont témoigne cette enquête » n’en a pas moins décidé d’organiser sur ce sujet, le 18 mai prochain, « une grande journée de partage et d’expression pour les acteurs du collège ».
Comme en 1984 contre le projet Savary, Enseignement et Liberté, sera aux côtés de ceux, enseignants et parents, qui refusent que l’école catholique succombe aux tentations idéologiques qui la détourneraient de sa mission.
Recteur Armel Pécheul Tweet |